"L'Union européenne devrait favoriser... l'utilisation des patrimoines criminels confisqués au bénéfice de la communauté" cit. Commission européenne contre le crime organisé

lundi 4 novembre 2013

L'ancien cerveau du cercle Wagram condamné

Quand la justice sévit!
Jean-Angelo Guazzelli, principal accusé du procès, a été condamné à une peine de trois ans d'emprisonnement, dont deux ferme par le tribunal correctionnel.
L'ancien cerveau du cercle Wagram, Jean-Angelo Guazzelli, a été condamné lundi à une peine de trois ans d'emprisonnement, dont deux ferme par le tribunal correctionnel de Paris, qui a également prononcé des peines d'emprisonnement ferme à l'encontre des deux anciens gérants principaux. "En tout état de cause, le tribunal considère que vous appartenez à une équipe mafieuse, qui a mis la main sur le cercle parisien", a dit le président du tribunal, Denis Couhé, lors de la lecture du jugement. (cf. Neuf mises en examen sur le tapis de l'affaire du cercle Wagram)

Qui d'une condamanation pour appartenir à une association criminelle?
Ben non, cela n'existe pas en France.... ICI

Jean-Angelo Guazzelli, qui a également été condamné à 100 000 euros d'amende, est ainsi soupçonné d'appartenir au gang corse de La Brise de mer. Le tribunal a néanmoins considéré que les faits ne pouvaient être établis qu'à compter de 2008, et jusqu'au début 2011, alors que l'instruction avait fait remonter les agissements de M. Guazzelli jusqu'en 2000. Pour autant, "à partir de 2008, votre participation en qualité de gérant de fait est parfaitement établie, en sous-main, par l'intermédiaire d'hommes de paille", a indiqué le président. M. Guazzelli a déjà effectué seize mois de détention provisoire et le reliquat de sa peine d'emprisonnement est donc "largement susceptible d'être aménagé", a commenté Denis Couhé. L'ancien patron de fait du cercle Wagram, cercle de jeu parisien du 17e arrondissement fermé en 2011, pourrait ainsi ne pas retourner en détention, alors que le parquet avait requis contre lui, à l'audience, quatre ans d'emprisonnement ferme avec mandat de dépôt. À l'issue du délibéré, M. Guazzelli et son conseil, Jean-Charles Vincensini, se sont refusés à tout commentaire.


 A quand une loi qui permettrait la confiscation et la redistribution des biens mal acquis à la société civile pour devenir un observatoire de la violence? 

Poursuivie pour non-justification de ressources, l'épouse de M. Guazzelli, Valérie Daydé, a été relaxée. En savoir plus...

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